le minerai guinéen pour le développement du Sénégal

Politique économique Politique industrielle

     La Guinée qualifiée  « château d’eau » de l’Afrique de l’ouest est aussi un carrefour géologique ouest africain possédant le tiers des meilleures réserves mondiales de bauxite, soit environ 20 milliards de tonnes, avec une haute teneur (45-62 %) d’alumine et un bas contenu de silice (0,8-2 %). Elle est entourée de la Guinée-Bissau (385 km de frontières) à l’ouest-nord-ouest, du Sénégal (330 km) au nord-ouest, du Mali (858 km) à l’est-nord-est, de la Côte d’Ivoire (610 km) au sud-est, du Liberia (563 km) au sud-sud-est et de la Sierra Leone (652 km) à l’ouest-sud-ouest et de l’océan Atlantique à l’ouest.

      Suite à la création de la république de Guinée, le père fondateur de ce nouvel État à l’occurrence Ahmed Sékou Touré a su mettre en place tous les moyens et tous les avantages pour que la Guinée soit non seulement une attraction pour les investisseurs étrangers mais surtout que les minerais de la Guinée bénéficient d’abord aux Guinéens. Dotée d’un excellent code minier, d’un mécanisme de suivi et d’une politique de transparence ne laissant point de place à la corruption, ni aux détournements de fonds publics, la Guinée de Sékou Touré a eu en ce moment, le plus grand investissement américain en Afrique subsaharienne soit 400 millions de dollars (environ 3 milliards de dollars aujourd’hui) ont été mis sur la table. Le plus grand investissement américain en Afrique subsaharienne pour la création de la première société minière  CBG (Compagnie des Bauxites de Guinée) en république de Guinée. Malgré les divergences idéologiques ou les ingérences occidentales dans la politique interne de la Guinée en vue de renverser le président Sékou Touré élu par le peuple, les États-Unis ont maintenu leurs relations avec le régime en place. L’État guinéen détenait 49 % des parts de la société, le reste appartenait au consortium Halco Mining créé par la société américaine Alcoa et la société canadienne Alcan.

                                                        Politique minière de Sékou Touré :

     Les îles de Loos ont été les premiers lieus d’exploitations bauxitiques en Guinée bien que la quantité bauxitique n’était pas énorme. La France colonialo-démocratique avait lancé à travers la société Bauxites du Midi qui a exploré et exploité la bauxite des îles de Loos avec la société  canadienne « Aluminium Laboratories Limited » dès 1948. Après le référendum du

                                                                La Guinée actuelle :

     Aujourd’hui la Guinée a beaucoup de sociétés minières mais dans aucune de ces sociétés elle ne possède

    La politique du Sénégal pour la sous région n’est pas un secret pour les guinéens. le gouvernement sénégalais ambitionne de transformer la bauxite guinéenne sur son propre territoire. Cela suppose que d’exporter la bauxite guinéenne au Sénégal et de la transformer. Si la Guinée a abandonné la politique de Sékou Touré, le Sénégal a compris que pour être un pays développé il faut transformer les ressources minières même s’il n’en possède pas. Sans oublier que ces dernières décennies les expatriés Guinéens sont la cible des xénophobes sénégalais qui ne veulent plus voir des Guinéens au Sénégal malgré que la Guinée soit membre de la CEDEAO ( Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest). Alors quels sont les avantages et inconvénients ? .

Avantages : d’abord il y’aura des accords de coopération bilatérale très forts entre la Guinée et le Sénégal. 

   Les avantages pour le Sénégal seront énormes dont entre autres : la création des emplois, la qualification des ressources humaines sénégalaises, la qualification de la main d’œuvre et des ingénieurs sénégalais, la création de richesse nationale, le développement industriel, la multiplication des sociétés de transformation des minerais guinéens, l’attraction des investissements étrangers, la croissance économique, augmentation du PIB etc. 

Inconvénients : les inconvénients ne vont pas concernés le Sénégal mais la Guinée dont entre autres : la pollution environnementale, la fuite des cerveaux, la décroissance économique, les investisseurs étrangers vont plutôt privilégier d’investir au Sénégal que d’investir en Guinée, le développement de la Guinée va stagner, l’ambition de transformer les minerais va s’évaporer, la dépendance économique de la Guinée au Sénégal, la Guinée ne va pas être un pays émergeant, la croissance économique va redresser etc.

                                                   Quelles solutions pour la Guinée ?

   La politique minière que Sékou Touré avait mis en place doit être la direction obligée de tout pouvoir guinéen. La Guinée devrait avoir une politique africaine et sous régionale par laquelle elle va encourager les pays limitrophes d’investir des les sociétés minières guinéennes appartenant aux guinéens pour transformer les minerais guinéens. Car les exportations bauxitiques ne vont jamais permettre à la Guinée de se développer. C’est à la Guinée de proposer cela à tous les pays ouest africains mais pas que ceux-ci seulement tous les pays africains. Cette démarche doit se faire bilatéralement et multilatéralement car dans cette politique tous les pays africains vont devenir des acteurs importants et surtout comprendre l’importance d’une coopération intra-africaine. C’est à la Guinée de le faire comme Sékou systèmeé avait fait. Pour cela il faut à la Guinée un bon leader, un système politique uslumake, un régime politique kafumpérial et un système juridique chamito-foutankè.

   Le meilleur moyen pour permettre au Sénégal de se développer dans le domaine minier avec la Guinée, est que le Sénégal investisse dans les sociétés minières guinéennes pour transformer les minerais ensemble.

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