L’autre lieu d’abattoir des présidents noirs.

Politique sanitaire

        À l’aube des indépendances, les pays africains gouvernés par des hommes d’Etat soucieux du développement de leur nation. Des nations qui ont été, durant des siècles assujetties par les puissances démocratiques impérialistes et coloniales, durant lesquels, tout fruit d’effort de chaque Africain, toute productivité africaine, tout travail africain était destiné à servir ces puissances coloniales démocratiques pour leur développement laissant l’Afrique dans un état catastrophique.
       Au début des années 1960 marquant l’ère des indépendances, la Guinée, le Ghana, le Mali, le Burkina Faso entre autres devinrent des pays indépendants par exemple le cas de la Guinée qui a arraché son indépendance à travers la clairvoyance de SEKOU TOURE  et mettant fin à la loi-cadre Defferre ; malheureusement il meurt le 26 mars 1984 à Cleveland (Ohio)Aux États-Unis, lors d’une opération de chirurgie cardiaque. En revanche, les présidents africains rechignent à s’étendre sur la question sanitaire, à fortiori quand elle grave. Du coup, indifféremment, elle n’est presque pas tenue en compte comme un domaine où il faut investir pour se prémunir de toute éventualité. Ainsi, beaucoup de présidents africains se sont confrontés à cette dure et malheureuse réalité et sont morts dans des hôpitaux étrangers loin de leur nation. Les hôpitaux qui manquent des personnes qualifiées, des équipements modernes, des infrastructures presque inexistantes. Les deux premières décennies, après les indépendances, l’on pouvait comprendre que ces pays africains indépendants se reconstruisaient, mais en 2024 après un demi-siècle, l’on ne peut accepter que certains présidents africains continuent d’aller se faire soigner à l’étranger voir malheureusement y trouver la mort. Prenons des exemples pour illustrer cette incompréhension :

 
        En 1987, Pierre Buyoya devient président de la République du Burundi, à la suite d’un coup d’État contre Jean-Baptiste Bagaza. Ainsi devenant président de la République du Burundi. Pierre Buyoya a contracté le coronavirus alors qu’il se trouvait à Bamako au Mali début décembre 2020. Il était hospitalisé depuis une semaine dans la capitale malienne, placé sous respirateur artificiel. Son état de santé s’est brusquement dégradé et il a été transféré par avion médicalisé à Paris dans la nuit du 17 au 18 décembre 2020, mais il s’est éteint lors de son arrivée en France avant d’arriver à l’hôpital où il devait être conduit. 


        En 1967, Étienne Eyadéma Gnassingbé, dit Gnassingbé Eyadéma, devient président de la republique togolaise et victime des conséquences d’une crise cardiaque qu’il a subi le matin même dans sa ville natale de Piya, à bord du Boeing 707 présidentiel, qui survole alors la Tunisie et l’évacue vers la France le 5 février 2005.


        En 2002 Levy Patrick Mwanawasaet devient homme d’État zambien, président de la République et meurt à l’hôpital Percy de Clamart, où il était hospitalisé après une attaque cérébrale lors du sommet de l’Union africaine à Charm el-Cheikh en Égypte.
        En 1967, après 41 années passées à la tête du Gabon, Omar Bongo le plus ancien chef d’État africain est mort dimanche, à 73 ans, des suites d’un cancer, dans une clinique de Barcelone le 8 juin 2009.


        Entre 1999 et 2000, Malam Bacai Sanhá déjà a assuré la présidence par intérim après le départ de Nino Vieira contraint à l’exil par la guerre civile. Il fut président de la République du 8 septembre 2009 et meurt à Paris où il avait été hospitalisé.

       En 2014 Hage Geingob est élu suites aux élections présidentielles et il prend ses fonctions le 21 mars 2015, il a été président de la Namibie et militant contre l’apartheid. En mars 2017, il lance une réforme agraire visant à se réapproprier les terrains agricoles détenus par les blancs et étrangers représentant 43 % des terres arables.Figure de l’indépendance et ardent opposant au régime de ségrégation raciale, Hage Geingob est mort à l’hôpital, où il était soigné pour un cancer. 

        Contrairement aux pays occidentaux qui se font soigner chez eux, : << à quand les présidents démocrates vont cesser de se faire soigner à l’étranger ? >> s’interrogent les uslumaankès.

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