Pour qu’un pays africain soit parfait.

Uslumaaku

      Certes, les pays africains peuvent avoir des Etats parfaits les plus parfaits au monde. L’Afrique antique jusqu’au dernier déclin des royaumes africains, a connu des Etats très organisés ayant leurs propres systèmes politiques. La colonisation, l’esclavage et la traite négrière ont bouleversé les consciences africaines. Aujourd’hui tous les fondements étatiques africains sont des copies collées des systèmes politiques occidentaux. C’est pour cela après les années 1960, le continent africain a été le théâtre des conflits meurtriers et sanglants au nom de la démocratie, qui ont mis la plupart des pays africains dans un perpétuel recommencement, un retard en boucle. Le manque de stabilité politique des États africains empêche le réel développement du continent africain. Mais ce retard en boucle n’est plus qu’un souvenir pour les pays dès lors qu’ils adoptent un système politique adéquat à leurs réalités et un régime politique qui les ressemble.

      Mambi Diallo a démontré pourque les pays africains  puissent s’en sortir et redevenir des pays puissants comme jadis l’Afrique précoloniale alors les pays africains doivent se conformer sur trois éléments à savoir :

  1. L’uslumaaku :  avoir un idéal commun est primordial pour un État. L’uslumaaku est un système politique par lequel les détenteurs du pouvoir se concertent avec les citoyens dans l’exercice du pouvoir et tous sont soumis au respect de la loi. L’imbrication uslumake se repose sur la juxtaposition, la coordination et la subordination entre les gouvernants et les gouvernés. Celui qui n’est pas uslumake n’est pas forcément dictateur mais  » frondeur ».   L’uslumaaku se fondant sur deux notions qui sont la concertation et le respect de la loi.
  • La concertation : lorsque les détenteurs du pouvoir ne dialoguent plus avec le peuple dans la prise des décisions, le peuple se verra imposer des choix unilatéraux qu’ils n’adhèrent pas et l’on constatera soit la dictature soit le soulèvement populaire. La concertation peut être directe par un référendum, soit indirecte par les représentants du peuple. 
  • Le respect de la loi : respecter la loi incombe à la fois aux détenteurs du pouvoir et le peuple c’est-à-dire toute la population. Un État dans lequel l’on ne respecte pas la loi est un État désorganisé où le plus fort va écraser le plus faible. Car la loi est celle qui garantit une paix durable.

2. Le système politique : étant la façon dont un pays organise ses pouvoirs et institutions et la façon dont le pouvoir s’exercice. Dans ce cas, il y’a trois options :

  • Le Kafumpire : est un régime politique dans lequel l’empire reste et demeure un bien commun et dont les pouvoirs se complémentarisent. Le souverain est appelé  » Kafumpereur » si c’est un homme mais si c’est une femme alors elle est appelée « Kafumpératrice » mais détient pas tous les pouvoirs.
  • Le Kafroyaume : un régime politique dans lequel le royaume constitue un bien collectif et dans lequel il y’a une complémentarité des pouvoirs. Le souverain porte le titre de « Kafroi » si c’est un homme et si c’est une femme « Kafreine » mais ne détient pas tous les pouvoirs.
  • La république : est un régime politique dans lequel le chef de l’État est élu par le peuple directement ou indirectement et n’est pas héréditaire. Mais le problème avec ce mode de d’organisation selon Mambi Diallo, est qu’il a été imposé aux africains et constitue une source de déstabilisation des pays africains.

3. Le droit Chamito-foutnatkè : l’Afrique est le berceau de l’homme mais aussi le berceau de la civilisation. L’organisation d’un empire ou d’un royaume nécessite une disposition juridique soit sur la base d’une codification juridique ou soit sur la base d’une oralité juridique. Le système juridique Chamito-foutankè est un ensemble de droits des royaumes et des empires africains par lesquels ceux-ci (royaumes et empires) se sont organisés juridiquement soit sur l’oralité juridique ou sur la codification juridique en tenant compte de la coutume, de la religion et de la jurisprudence. Tous les royaumes et tous les empires africains ont fait usages de l’oralité juridique car l’écriture n’était pas à la portée de tout le monde. Mais aujourd’hui il est impératif que toutes les lois soient écrites. 

      Avec l’uslumaaku comme idéal de gouvernance, le kafumpire ou le kafroyaume ou encore la république comme mode d’organisation des pouvoirs politiques et le droit chamito-foutankè comme système juridique, les pays africains peuvent facilement redevenir des grandes nations dans le monde.  

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